La Suisse soumise à la pression de l’Union Européenne

Le 22 décembre, 2017 dans la catégorie: Actualité, Union Européenne 

Suisse_UEUn autre sujet de discussion pour le cas de Berne et de Bruxelles : la Bourse Suisse. L’Union Européenne se consacre désormais à la recherche d’une solution face aux rapports entre la Suisse et les États-membres.

Une nouvelle tension

La Suisse et l’Union Européenne sont désormais de nouveau sous tension, après une période d’apaisement. Le gouvernement helvétique ne se montre pas du tout content face à la limitation du certificat d’équivalence boursière qui concerne la Suisse. L’UE veut, en effet, que le droit d’acquérir et de vendre des actions européennes pour ce pays soit limité à une année. Les 27 États-membres unissent leur voix face à l’équivalence. Ils souhaitent que la Bourse helvétique rentre dans les marchés financiers européens à compter du 3 janvier prochain. La durée est toutefois strictement limitée à une année.

Selon le vice-président de la Commission européenne, Valdis Dombrovski, l’Union est obligée de prendre une mesure d’équivalence à court terme qui prendra fin après une année. Il a mis l’accent sur le fait que l’équivalence correspond à un accord-cadre institutionnel entre l’Union Européenne et la Suisse. Elle peut être, selon lui, prolongée en cas de progrès satisfaisant.

Mais cette nouvelle pression qui concerne la Suisse constitue une autre source de problèmes touchant les rapports entre Berne et Bruxelles.

Le gouvernement Suisse en colère                             

Malgré leur insatisfaction face à cette décision prise à l’initiative de l’Union Européenne, les éditorialistes de la presse Suisse incitent les peuples à garder le calme. Dans le pays, les émotions remontent.  Mais, selon eux, le mieux c’est de faire baisser la tension. La meilleure solution reste de bien examiner la situation et de dialoguer, ce qui n’est pas le cas en ce moment. En Suisse, pour proposer un accord-cadre, il faut miser sur une tactique si spéciale… Ce n’est donc pas de cette manière que l’Union Européenne pourra inciter le calme au cœur du pays. Bien au contraire, une telle situation donne lieu à des mécontentements.

Le gouvernement Suisse, très furieux de cette décision de la Commission Européenne, souhaite même revenir sur sa décision de miser sur la cohésion avec l’Union. Selon la presse hebdomadaire Handelszeitung, Doris Leuthard, présidente de la Confédération devrait rester vigilante avant de proposer 1,3 milliard à Bruxelles. Elle aurait dû demander en retour des garanties. Sans doute, le Conseil fédéral a désormais affaire à une position assez difficile. Il ne peut pas retirer directement sa part au fond de cohésion s’il souhaite encore avoir un bel avenir en bourse…

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