L’investissement vert, selon l’Union Européenne

Le 19 décembre, 2019 dans la catégorie: Actualité, Union Européenne 

UEL’Union Européenne se préoccupe désormais à la mise à jour de la vraie définition des « investissements verts ». Les négociateurs du Parlement ainsi que les États membres de l’UE sont enfin parvenus à un terrain d’entente le mardi 17 décembre dernier. Ils n’hésitaient pas à pointer du doigt à la question du nucléaire comme étant parmi les principaux ennemis de l’investissement vert.

Un nouveau label vert pour le meilleur choix des épargnants

L’accord des colégislateurs européens sur l’investissement vert marque à coup sûr l’histoire de l’UE. Valdis Dombrovskis, vice-président la Commission européenne n’a donc pas manqué de montrer sa joie avec ces activités vertes. Cette thématique a déjà été sujette à des débats et critiques pendant des années. Elle constituait même un des sources de zizanies entre les pays de l’Europe. Les discussions portaient sur une éventuelle classification des investissements en fonction de la participation à la transition écologique. Avec ce nouveau label vert, les épargnants ainsi que les institutions financières ne se tromperont plus dans leur choix. Ils tomberont facilement sur les prêts avantageux et répondant au mieux à leurs attentes, sans nuire à l’écologie.

Transition climatique : trois catégories différentes

Le nucléaire ne peut pas éviter le test pour déterminer s’il ne présente aucun effet nocif sur la planète. Le test sur les déchets ne doit donc pas être pris à la légère, dans le cadre du financement relatif aux investissements verts, selon Yannick Jadot, eurodéputé vert français. À titre de rappel, le nucléaire était au cœur du débat dans l’Hexagone, en mai 2018. La France a, à l’époque, reçu le soutien d’autres pays, notamment la République tchèque, l’Allemagne, le Luxembourg, la Grèce et l’Autriche.

Les négociateurs du Parlement européen ainsi que les États membres de l’UE ont trouvé un accord préliminaire. Il est constitué de trois types d’investissements, ce qui favorise la transition climatique : les activités vertes, les activités de transition et les activités facilitatrices. Ces dernières incluent les secteurs favorisant le développement d’activités sans carbone, notamment la conception d’éoliennes.

Quand « risque » devient « dommage »

Le compromis préliminaire n’a pas pu bénéficier de la validation des 28 États membres de l’UE. Ils unissaient leur voir pour une éventuelle modification de la version sur la future évaluation des déchets nucléaires. Ils insistent sur une définition plus claire de l’évaluation du « risque ». Voilà pourquoi le nouveau terme « dommage » a été choisi à l’unanimité.

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