Brexit : une éventuelle sortie de Londres de l’UE
L’Union Européenne ne parvient pas à un terrain d’entente avec le Royaume-Uni, en ce qui concerne les mesures commerciales post-brexit. Voilà pourquoi ce dernier évoquait une éventuelle vraie sortie de ce domaine, le jeudi 27 février. Le pays souhaite ne plus faire partie des acteurs des négociations commerciales à compter de juin 2020.
Les Britanniques ne veulent plus intervenir dans les négociations avec l’UE, à défaut d’une évolution rapide des discussions sur le domaine. Effectivement, l’accord omet encore l’alignement des règles communautaires auxquelles les Européens s’intéressent en contrepartie d’un libre-échange qui ouvre vers de nombreux profits. Or, cet attardement ne plaît pas du tout aux Britanniques.
Un vrai désaccord s’installe désormais entre les deux parties, notamment l’Union Européenne et le Royaume-Uni, après l’apparition du mandat de négociation britannique, le 27 février 2020 dernier.
La définition de certaines grandes lignes s’impose
Boris Johnson, à la tête du gouvernement, s’attend à des grandes lignes sur les négociations commerciales après Brexit, avec son mandat de négociations avec l’Union Européenne. À défaut d : Accentuation de la capitale en début de mot. » style= »cursor:pointer;font-variant-ligatures: normal;font-variant-caps: normal; orphans: 2;text-align:start;widows: 2;-webkit-text-stroke-width: 0px; word-spacing:0px » id= »spans5e0″>À défaut d’un avancement tangible, le gouvernement doit choisir entre éviter les négociations ou s’intéresser davantage à la poursuite des préparatifs.
La Commission européenne avoue, pour sa part, en train de s’attendre à un échec en matière de négociations concernant la relation post-Brexit. Elle a aussi mis l’accent sur le fait que les équivalences des services financiers ne sont pas concernées par les négociations. Il appartient donc à l’Union Européenne de prendre en charge ce domaine et de donner ou non son accord.
Une baisse de la livre
Les deux parties ont encore dix mois pour régler leur nouvelle relation après Brexit. Les Britanniques et les Européens ont jusqu’au 31 décembre pour mener à bien cette période de transition. Pendant cette phase, le Royaume-Uni continuera à adopter les règles européennes. De leur côté, les 27 pays membres souhaitent éviter à tout prix une éventuelle concurrence déloyale.
Cette étape demande encore du temps. Le Royaume-Uni et l’Union Européenne n’ont qu’une période très limitée pour trouver un accord, selon l’exécutif sous la direction de Boris Johnson, conservateur. Mais cet avis négatif des Britanniques a donné naissance à une autre forme de crise qui n’est pas sans conséquence sur l’économie des deux parties. Ce n’est donc pas étonnant si la livre sterling a connu une chute par rapport à l’euro. Les conséquences économiques du retard de la prise de décision à l’initiative de l’UE sont donc loin d’être légères.