Coronavirus : l’Union Européenne sort de son silence
Le 10 mars dernier, Charles Michel, président du Conseil européen et Joseph Borell, Haut représentant de l’Union Européenne aux Affaires étrangères ont participé à une visioconférence avec les 27 chefs d’États. Ils discutaient ensemble sur les mesures à prendre face à l’épidémie envahissant de nombreux pays du monde. En plus, de la prévention et du combat contre la pandémie, ils ont mis l’accent sur l’importance d’une mesure efficace pour éviter ses éventuels impacts négatifs sur l’économie de l’Union Européenne. À noter que l’arrêt des règlements appliqués aux compagnies aériennes fait partie des principales mesures prises.
Interdiction de tous types de rassemblements
Pour limiter au maximum la propagation du virus, les 27 unissent leur voix en validant les mesures de confinement. Le but étant d’interdire toutes sortes de rassemblements publics. Les ministres de la Santé des pays membres participeront à des dialogues avec la Commission européenne. Cette dernière se chargera de la formation d’une équipe spécialisée en virologie et épidémiologie. Elle permettra sans doute de parvenir à des mesures médicales efficaces. Mais la coordination ne s’arrêtera pas là. Elle s’intéressera encore à la recherche d’un vaccin, sans négliger le ravitaillement en matériels de protection et médicaments.
Des mesures pour le domaine économique
En ce qui concerne le domaine économique, l’Union Européenne ne laisse pas les compagnies aériennes seules face à leur situation difficile. À titre de rappel, à partir de 1995, la directive européenne propre à ce domaine incite les compagnies à consacrer 80% des créneaux horaires au décollage et à l’atterrissage.
L’Union Européenne vient en aide aux compagnies aériennes
Face au coronavirus, la mesure idéale consiste à suspendre temporairement la règle liée aux créneaux horaires. Cette décision est prise à l’initiative d’une équipe spéciale constituée de cinq commissaires européens. Ursula von der Leyen, présidente de la Commission, s’est chargée de la désignation de chaque membre. Selon elle, les compagnies aériennes ne sont que des exemples ? Les impacts du virus frappent actuellement de nombreux secteurs. La recherche des moyens efficaces pour les soutenir fait alors partie des priorités de l’UE. Elle recommande même l’usage des outils supplémentaires pour limiter l’impact global de la pandémie à travers l’économie européenne.
Les compagnies aériennes doivent se libérer un peu du strict règlement aéroportuaire. Elles seront ainsi à l’abri du décollage à vide des avions, rien que pour veiller au respect des obligations liées aux créneaux horaires. Or, actuellement, seuls 50% des voyageurs se présentent à l’aéroport.