Coronavirus : une division imminente au sein de l’Union Européenne
Les 27 Étatsmembres de l’Union Européenne finissent par choisir la désarticulation en pleine crise sanitaire liée au coronavirus. Les divisions ne cessent même de gagner de l’ampleur. Ces fractures qui atteignent leur paroxysme viennent ainsi mettre fin au rêve d’union.
Ce qui restera à l’issue de cette pandémie
Les dirigeants de l’Union Européenne souhaitent encore privilégier l’union des pays membres surtout en ce temps de cirse sanitaire. Ils ne cessent de promouvoir la solidarité à travers leurs colloques virtuels. Ils n’hésitent pas non plus à investir des centaines de milliards. Toutefois, les fractures sont encore imminentes. L’on se pose ainsi des questions sur l’avenir de l’Union Européenne.
Chaque pays membre veut se replier dans ses propres frontières. Or, ce cas constitue une preuve irréfutable de la séparation. À l’heure : Accentuation de la capitale en début de mot. » style= »cursor:pointer;font-variant-ligatures: normal;font-variant-caps: normal; orphans: 2;text-align:start;widows: 2;-webkit-text-stroke-width: 0px; word-spacing:0px » id= »spans2e0″>À l’heure où la pandémie fait de nombreuses victimes, chaque pays prend des mesures à la hâte. En effet, chaque pays a choisi de définir sa propre politique sanitaire. Il veut prendre ses propres mesures, sans se soucier des autres. Pierre Manent, Philosophe, vient de confirmer la situation actuelle dans le Figaro en soulignant que les États préfèrent rentrer chez eux. La situation actuelle met, selon lui, fin au « bovarysme européen ».
Chaque pays doit utiliser ses propres moyens
Le sujet de la santé n’a pas toujours été une préoccupation commune pour l’Union Européenne. La définition des systèmes de soin appartient aux États membres. Toutefois, l’UE ambitionne à veiller à la protection des citoyens face aux menaces relatives à la santé et à améliorer le système de surveillance face à la pandémie. Toutefois, ce domaine est actuellement frappé par une véritable faillite. Chaque pays choisit alors de se recroqueviller et combattre l’épidémie avec ses propres moyens. La situation actuelle pourrait alors se transformer en une opportunité permettant d’évaluer les capacités sanitaires de chaque pays. Elle permettrait même de mesurer leurs différences.
Jusqu’à présent, la pandémie n’est pas encore vaincue. Toutefois, chaque État membre dispose de ses propres stratégies pour la combattre. Aucun pays ne peut se séparer de l’UE, par soucis économiques. Pourtant, cette soi-disant solidarité partielle risque encore d’aggraver les séparations.
L’épidémie ne fait qu’aggraver les désaccords qui ont déjà lieu au sein de l’Union. Elle a déjà été constituée de trois blocs bien distincts, notamment l’Europe du Nord avec sa force budgétaire, l’Europe du Sud et son indulgence économique ainsi que l’Europe de l’Est. La France, quant à elle, occupe une place si spéciale. Elle ne s’éloigne pas du Sud avec son laxisme budgétaire.