Des personnalités veulent que la Pologne continue à faire partie de l’UE
Une quarantaine de personnalités souhaitent vivement que la Pologne fasse encore partie de l’Union Européenne. Pourtant, le président Kaczyński veut en finir avec la démocratie.
M. Jaroslaw veut mettre fin à la démocratie…
Il semble que M. Jaroslaw Kaczyński ne pense pas au bien de la Pologne. Élu député à l’assemblée nationale, il ne se montre pas d’accord face à la démocratie et se met même à contredire à ses fondements. Il n’a pas hésité à inciter le vote des législations qui nuisent à la bonne marche des institutions polonaises. Ces dernières ayant pu voir le jour suite à la destruction totale du système communiste. Elles font également leur apparition à la suite de l’arrivée du pays parmi les membres de l’Union Européenne. Ces institutions de la Pologne prennent différentes formes et sont nées de divers cas, comme la réforme du Conseil constitutionnel, la nomination des juges, la dépendance des services spéciaux et tant d’autres.
Sur le point de devenir le plus grand homme politique de Pologne
M. Jaroslaw Kaczyński ne réagit pas ainsi par pur hasard. Il a un grand but qui est de devenir le plus puissant homme politique de la Pologne. Il y parviendra si ces réformes judiciaires connaissent la réussite. Ainsi, les pouvoirs appartiendront pleinement au parti PiS. Il se pourra également qu’il procède à la reconstruction d’un État-parti, tout comme à l’ère des communistes.
Nombreux sont d’ailleurs ceux qui s’intéressent à son parti basé sur un programme national conservateur, un projet qui répond aux attentes d’une partie de la société. Ils font face aux déceptions à la suite des programmes des anciens gouvernements et se sont inquiets face à une éventuelle instabilité régionale. Toutefois, le parti n’avait pas pour ambition première d’éradiquer la démocratie en Pologne. Mais c’est ce que M. Jaroslaw Kaczyński essaie de faire…
Pétitions contre ces lois qui disent non à la démocratie polonaise
M. Kaczyński omet même les fondements de la démocratie. À Varsovie et en régions, les manifestants l’ont déjà remarqué. Plus d’une centaine de villes participent aux pétitions tous les week-ends. Ils n’ont pas peur d’exprimer leur voix et de crier à haute voix la nécessité d’un « Véto » face à un tel cas. Ces manifestants souhaitent vivement qu’il prenne une mesure. Selon eux, il est grand temps qu’il applique son droit de véto contre ces lois qui disent non à la démocratie et à la liberté.