En 2016, l’Union Européenne a accueilli plus de 700 000 demandeurs d’asile

Le 29 avril, 2017 dans la catégorie: Actualité, L'europe dans le monde, Union Européenne 

UELes États membres de l’Union Européenne ont ouvert leurs territoires à environ 710 000 migrants en 2016 en acceptant leur demande d’asile. Nombreux d’entre eux viennent de la Syrie. Parmi les pays d’accueil de l’UE, l’Allemagne a pris l’initiative d’accueillir environ 450 000 demandeurs d’asile.

Un chiffre important par rapport à celui de 2015

En faisant référence aux  chiffres publiés par l’Office européen de statistiques ou Eurostat en 2015, le nombre de protections accordées l’année dernière est beaucoup plus élevé. Ces protections concernent, en effet, trois cas bien distincts, dont le statut de réfugiés correspondant à 55 % des demandeurs d’asile, la protection subsidiaire au profit des 37 % et le permis de séjour pour les 8 %.

Selon Eurostat, l’Allemagne est le pays qui a reçu moins de demandes. Pourtant, de nombreuses personnes bénéficiant d’un statut protecteur y sont accueillies. D’après les chiffres, en 2016, le pays a offert la protection à environ 445 210 personnes, un chiffre correspondant au triple de celui en 2015. La Suède est à la seconde place avec un nombre de réfugiés environnant les 70 000. L’Italie, quant à ce pays, accorde de l’aide à quelques 35 500 personnes. Pour ce qui est de l’Hexagone 35 170 s’y rendent en 2016 pour trouver refuge. L’Autriche fait partie des pays d’accueil recevant près de 31 750 migrants.

De nombreux Syriens décident de vivre dans les pays de l’Union

Tout comme le cas en 2015, nombreux d’entre les demandeurs d’asile en 2016 sont des Syriens. Ils correspondent à 57 % des migrants ou environ 410 000 personnes, si les Irakiens et les Afghans sont respectivement de 65 000 et 61 800 personnes. Environ 60 % des demandeurs d’asile ont pu bénéficier d’un avis positif de l’Union Européenne. Ils viennent de nombreux pays du monde entier.

Les pays de l’Union Européenne se basent sur des critères en faveur de certains demandeurs, comme les Syriens, les Érythréens et les Irakiens. Mais ce n’est pas le cas pour d’autres demandeurs venant du Pakistan, de l’Algérie et d’Alban, dont le taux est de 17,4 %, 5,2 % et 3,1 %.

Le taux de reconnaissance n’est pas non plus le même selon les demandeurs, même s’ils sont des natifs d’un même pays, d’après les statistiques d’Eurostat. À noter qu’en 2016, le nombre des nouveaux demandeurs d’asile au sein de l’Union Européenne est allé au-delà de 1,2 million, ce qui ne s’éloigne pas de celui du record de 2015.

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