L’Union Européenne intervient dans le combat contre la désinformation sur la toile
Les institutions étudient de près leur plan d’action pour en finir une bonne fois pour toutes avec les fausses informations, juste après les élections européennes. Les efforts sont fructueux, mais le problème réside au niveau de la fréquence des menaces. L’UE se montre satisfaite d’avoir pu mener à bien la préservation de l’intégrité des élections. Elle vient même de dresser un bilan de son plan pour combattre la désinformation, à travers un communiqué paru le 14 juin.
Sensibiliser les électeurs
L’Union Européenne prête plus d’importance à divers acteurs, notamment les États membres, les géants du numérique et les médias. Elle privilégie aussi les mesures ciblées, afin de parvenir à la lutte contre la désinformation. Heureusement que l’effort déployé ne s’attarde pas à donner ses fruits. Il est devenu difficile pour les malfaiteurs de procéder à la manipulation du débat public.
En plus de la contrainte qui s’adresse particulièrement aux plateformes, l’Union Européenne misait sur le renforcement des capacités en interne. L’équipe devient ainsi compétente en matière d’identification des faux comptes et trolls. Elle n’a non plus aucun mal à cerner toutes mauvaises informations. Le but étant de mettre l’accent sur des systèmes d’alertes efficaces au profit des États membres. De plus, la communication n’est pas prise à la légère, afin de prévenir les citoyens.
Éventuel risque provenant de Russie
L’Union Européenne souligne que la menace tend à s’évoluer au fil des années. Les acteurs, surtout ceux de Russie, optent pour des techniques avancées. Ils cherchent même à défier les mesures prises par les États. Heureusement que l’instance communautaire se montre satisfaite des efforts déployés par les plateformes, dont Facebook, Twitter et Google. Elle encourage ainsi la continuité de cette initiative dans le total respect du « Code de bonne pratique » paru en avril 2018.
L’autorité communautaire, quant à elle, signale que ce n’est pas encore le moment pour parvenir à des conclusions définitives. Les élections européennes ne sont pas encore à l’abri de désinformation. Les sources malveillantes ne cessent de changer de tactiques. De ce fait, des techniques permettant de les devancer le plus tôt possible s’imposent. À noter que l’éradication de la désinformation repose sur un travail à long terme qui appartient aux institutions de l’Union Européenne ainsi qu’aux états membres.
À titre de rappel, le New York Times a déjà remarqué des fausses informations via les réseaux russes, à quelques jours avant le scrutin.