Que signifie le Brexit pour l’environnement?

Le 5 mars, 2018 dans la catégorie: Union Européenne 

UELa Grande-Bretagne quitte l’Union Européenne, et c’est une terrible nouvelle pour l’environnement – ainsi que pour toute personne qui se soucie de le protéger. George Eustice, ministre britannique de l’agriculture pro-Brexit, a critiqué les directives vertes du Royaume-Uni qui protègent les espèces menacées et les plages de l’Union. Les défenseurs de l’environnement pourraient appeler ces directives, directives de bon sens pour se prémunir contre la perte d’écosystèmes vulnérables.

Eustice a déclaré qu’il annulerait les directives sur les oiseaux et les habitats protégeant la flore et la faune. Au lieu de cela, « si nous avions plus de flexibilité, nous pourrions concentrer l’énergie de nos scientifiques sur de nouveaux moyens intéressants de protéger l’environnement, plutôt que de simplement produire des documents volumineux à Bruxelles », a-t-il déclaré.

Quelle est l’idée alternative d’Eustice?

Un «régime d’assurance soutenu par le gouvernement» pour «inciter les agriculteurs à faire des choses positives pour l’environnement». Les détails manquent notablement. Une Grande-Bretagne libérée se détournerait probablement des initiatives de protection de la planète les plus réussies de l’Union Européenne, comme le nettoyage des plages britanniques. Cela laisserait le royaume ouvert à de «nouvelles façons intéressantes», de négliger tout ce qui se trouve entre la terre et l’atmosphère. Même les abeilles sont en danger à cause des méthodes d’élevage plus simples et moins chères.

Ignorer les problèmes environnementaux est certainement une «nouvelle façon intéressante» de protéger l’environnement. La recherche scientifique est menacée: sans le soutien de l’UE, le financement scientifique et la collaboration peuvent être confrontés à de sérieux obstacles. « Le Royaume-Uni fait de la science fantastique », a déclaré au Verge Jonathan Pritchard, maître de conférences en astrostatistique à l’Imperial Collège de Londres. « Mais il le fait à travers la collaboration. … Le Brexit entrave cette collaboration sans rien faire pour soutenir la science au Royaume-Uni.  » Pire encore: l’ancien maire de Londres, le pro-Brexit Boris Johnson, est sur le point d’être le prochain Premier ministre du Royaume-Uni. Johnson semble croire que le changement climatique est faux.

Et cela n’aide pas les choses que le president americain Donald Trump soit emballé par le vote du Royaume-Uni pour partir. Trump, comme nous le savons, pense que le changement climatique est une « connerie ». Bien qu’il faudra des mois et des années avant que les effets du Brexit n’apparaissent dans les rapports environnementaux, il est effrayant que le monde entre dans une véritable zone rouge environnementale et qu’un pays ait rapidement trouvé un moyen de se soustraire à une réglementation stricte. C’est au détriment non seulement du Royaume-Uni, mais aussi du monde entier.

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