Ce qui va se passer si le Royaume-Uni ne fait plus partie de l’Union européenne
David Cameron est prêt à concrétiser sa promesse. Le référendum lié à la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne sera organisé le 23 juin. La liste des éventuelles conséquences de cette sortie d’un ancien pays membre a été dressée le jeudi 3 mars, lors de la dernière réunion entre François Hollande et David Cameron à Amiens. Des grands bouleversements auront certainement lieu. À noter que le Royaume fait déjà partie de l’UE depuis 1973.
Presque tous les domaines concernés…
Plusieurs domaines seraient touchés par ces changements, pour ne citer que l’économie et la prévention des crimes. Spécialement pour l’économie, cette sortie du Royaume-Uni de l’UE ne sera pas sans conséquences majeures, comme la perte des emplois qui dépendent du commerce avec l’Europe. Ce « saut dans les ténèbres » serait donc à l’origine de l’augmentation du taux de chômage au sein des pays membres de l’UE.
Si, après ce référendum, le Royaume-Uni ne fait plus partie de l’UE, les demandeurs d’asile qui se trouvent actuellement dans la « jungle de Calais » envahiront certainement la terre anglaise. Ce serait donc un des pires cauchemars qui méritent d’être résolus avant l’exclusion de ce pays membre.
Une fois le Brexit appliqué, les ressortissants européens résidant en Grande-Bretagne doivent rentrer chez eux. C’est aussi le cas pour les Britanniques vivant en Europe et surtout en France et en Espagne.
À l’issue du vote du Brexit, les pays européens prendront certainement l’initiative de mettre fin à l’acquisition des résidences secondaires par les Britanniques. Ceux qui continuent à s’installer sur leur terre ne seront certainement pas à l’abri des taxes élevées. Ces mesures apporteront, bien évidemment, des conséquences négatives sur le paysage en Midi-Pyrénées et dans le Poitou.
En ce qui concerne la lutte contre les éventuels crimes, le Brexit est un réel frein. Il est, en effet, difficile pour les États de lutter contre un crime jusqu’à ce que des nouveaux accords binationaux soient établis.
Par ailleurs, un Brexit pour le Royaume-Uni présenterait une autre conséquence beaucoup plus grave, dont l’implosion de l’État. Si le Royaume-Uni doit sortir de l’UE, l’Écosse arriverait-elle à prendre sa place ? Il complèterait de nouveau le nombre de 28 États membres de l’UE. Dans ce cas, ses dirigeants seront obligés de faire leur choix entre Londres et Bruxelles. Le référendum qui aura lieu le 23 juin leur permettra donc de remettre la discussion sur la meilleure position à prendre en compte. Inutile de rappeler que les dirigeants d’Écosse prêtent souvent plus d’attentions à la coopération avec l’Angleterre.