Espace Schengen : le Parlement européen défend l’affiliation de la Roumanie et de la Bulgarie
Le Parlement européen réclame d’urgence aux pays de l’Union Européenne d’autoriser Roumanie et Bulgarie d’intégrer l’espace de libre circulation Schengen. Ça fait 15 ans que la Roumanie et la Bulgarie sont membres de l’UE, pourtant ces deux pays se retrouvent toujours à l’extérieur de la zone sans passeport, grâce à un blocage au niveau politique.
Des blocages qui ne sont pas sans inconvénients
Les députés européens trouvent que la conservation des blocages aux frontières à l’intérieur de l’Union Européenne est discriminatoire et influe sur la vie des personnes ainsi que des travailleurs. Ils ont révélé que les deux pays (Roumanie et Bulgarie) ont rempli toutes les conditions indispensables pour leur adhésion. Le député européen, roumain et ex-ministre de l’Intérieur, Dragos Tudorache a annoncé que concernant les critères de Schengen, ces deux pays sont en mesure de devenir membre, une idée que les députés ne cessent de répéter au Parlement européen, et ce, à travers toutes les solutions soumises.
Mais durant tout ce temps, l’affaire a été bloquée au niveau politique et il est temps de l’appliquer. Dragos Tudorache a ajouté, qu’il est persuadé que le congrès effectué au Parlement européen et le signal politique qui va suivre, vont stimuler le Conseil de l’UE de décembre de franchir cette étape essentielle qui collaborera au développement de la politique Schengen. Cette décision est née, suite à un vote qui a eu lieu au Parlement européen, ce mardi qui a défendu la candidature de Bucarest et de Sofia à une écrasante majorité.
Ce n’est pas une décision pénible. Elle augmente, toutefois, la pression sur les pays membres de l’UE, afin qu’ils acceptent ces deux villes dans l’espace Schengen. Le vote va se dérouler en mois de décembre. Si l’adhésion de ces deux pays est approuvée, d’ici 2023, les blocages aux frontières de la Roumanie et de la Bulgarie seront enlevés.
Problème de fiabilité au niveau de la sécurité dans les frontières
Toutefois, tous les partis politiques ne sont pas d’accord vis-à-vis de cette décision. L’eurodéputée française du Rassemblement national, Patricia Chagnon a annoncé que depuis ces dernières années, la sécurité dans les frontières en dehors de l’Européen n’est pas fiable. Le souci actuel est de garantir la protection dans l’espace Schengen. Le mieux c’est de prendre encore plus du temps et de s’assurer que les frontières extérieures sont bien protégées avant d’accepter d’autres adhésions.
Le développement de l’espace Schengen nécessite que tous les États membres approuvent l’adhésion d’autre nouveau membre. De ce fait, toute contradiction sera irréfutable. Désormais, les 27 pays membres, sauf la Bulgarie, la Croatie, le Chypre, Irlande, la Roumanie, sont déjà membres de l’espace Schengen. 4 pays qui ne sont pas membres de l’UE ont déjà réussi à l’intégrer, dont l’Islande, la Norvège, la Suisse et le Liechtenstein.