La Belgique ne fera pas partie des signataires de l’accord Ceta
La signature du fameux accord Ceta a été prévue le jeudi 27 octobre. Elle s’est effectuée à Bruxelles dans le cadre du traité de libre-échange entre l’Union Européenne et le Canada. Mais la Belgique ne veut pas être parmi les signataires de cet accord. Elle a complètement ignoré l’ultimatum lancé par l’Union Européenne et est complètement déçue de la récente proposition qui a été fait.
Le chef du Parlement européen a essayé de trouver une autre solution à la suite des négociations infructueuses entre le Canada et la Belgique. Martin Schulz a pris l’initiative de trouver un terrain d’entente en essayant de dialoguer avec la Ministre du Commerce du Canada Chrystia Freeland et le chef de cabinet du président de la Commission Européenne, M. Magnette. En 48 heures, les Belges ont essayé de négocier avec les Canadiens ainsi que la Commission Européenne. Leur but étant de trouver des solutions à leurs différents en ce qui concerne cet accord concernant le libre-échange transatlantique.
Mais le président du parlement des Wallons a mis l’accent sur le fait qu’il est très difficile de respecter l’ultimatum imposé par l’Union Européenne concernant la signature du Traité de libre-échange. Il a fait connaître son point de vue sur ces négociations à la radio RTL. En effet, le chef du conseil européen a demandé à la Belgique de donner son avis sur la signature de ce traité lors de la cérémonie à Bruxelles.
Le Premier Ministre Belge, quant à lui, avait signalé que son pays n’est pas prêt à signer ce genre d’accord avec le Canada. De son côté, Paul Magnette, dirigeant de Wallonie a souligné que son pays est prêt à rejeter complètement l’ultimatum lancé par le Canada et l’Union Européenne. Charles Michel a avoué être prêt pour des nouveaux dialogues lui permettant de convaincre la Wallonie à signer cet accord de libre-échange.
Divers changements en un seul week-end…
Tout a commencé le jour où la Commission Européenne a décidé de transmettre un projet de déclaration relatif à la protection des investissements. D’après un diplomate, ce document répond réellement aux réserves de M. Magnette. La Belgique rejette, par la suite, l’accord de libre-échange CETA en mettant l’accent sur sa déception face à la proposition liée à la protection des investissements. Paul Magnette a même classé le document comme décevant. Mais il ne s’est pas non plus montré content face à l’ultimatum.