La Norvège face à l’Union Européenne
C’est grâce à l’Union Européenne que la Norvège roule sur l’or et pourtant ce pays n’est pas membre de l’UE. Selon Paal J. Frisvold, président du Mouvement européen norvégien et consultant à Bruxelles, elle est actuellement au « paradis », mais continue à refuser de faire partie de l’association des États européens.
La Norvège ne veut pas faire partie de l’Union Européenne
Dans ses écrits publiés Dans les Presses universitaires de Caen en octobre 2017, Paal J. Frisvold a essayé de donner les réponses à la question qui sont liées à la décision de la Norvège d’éviter à tout prix la construction européenne. Les deux partis n’arrivent pas à trouver un terrain d’entente, jusqu’à présent. Les deux référendums datant de 1972 et de 1974, ainsi que les divers débats ne permettaient pas à tous les participants d’y parvenir. Chacune des enquêtes menées auprès de chaque pays ainsi qu’au sein de l’Union confirme une vraie opposition.
À l’occasion des fêtes des pays du Nord à Caen, en novembre 2017, Paal J. Frisvold a mis l’accent sur le souhait de la population du royaume à ne pas faire partie de l’Union Européenne. La Norvège est, par contre, un des pays membres de l’EEE ou Espace Economique Européen. Elle bénéficie, ainsi, de la libre circulation des services, et ce, dans tous les domaines, sauf le secteur de l’agriculture et de la pêche.
La Norvège est également membre de nombreuses structures européennes. Mais devrait-elle faire partie de l’UE ? Depuis le jour où l’EEE entre en vigueur pour la première fois en 1994, le pays n’a aucun mal à mettre en valeur toutes ses ressources. Il bénéficiait également d’une réduction du prix des produits importés. Le pays n’a pas non plus connu aucun problème d’échanges. L’idée de devenir parmi les États membres de l’Union Européenne n’est donc qu’une stratégie purement politique. La situation économique est encore boostée par l’exploitation pétrolière. En tout, le pays a déjà affaire à une forte croissance avec l’Europe et l’EEE. Il est donc inutile de chercher à tisser une nouvelle relation avec l’UE.
Sur le plan économique, La Norvège s’appuie sur le pétrole et son prix très intéressant. Coincé sous l’emprise danoise, puis suédoise jusqu’en 1905, le pays n’a pas eu l’occasion d’acquérir davantage d’expérience en matière de relation internationale. Même s’il ne fait pas encore partie des adhérents de l’UE, il n’est pas à l’abri des conséquences négatives du Brexit.