L’euroscepticisme gagne de l’ampleur dans l’Union Européenne
D’après une enquête menée à l’initiative du Pew Research Center, l’Europe continue à miser sur le rejet. Il atteint son paroxysme aussi bien en France qu’en Grèce. Il est sur le point d’envahir l’UE. En effet, les citoyens seniors sont les plus concernés par ce phénomène.
Mauvaises opinions face à l’Union européenne
L’objet de l’enquête menée par Pew est de connaître l’avis de l’enquêté envers l’Union européenne. Les Grecs se sont montrés plus stricts dans leur point de vue. Plus de 70 % d’entre eux ont une opinion négative liée à l’Union européenne. Après la Grèce, la France est au deuxième rang. En effet, plus de 60 % d’opinions défavorables ont été constatés à l’issue de l’enquête. Pourtant, le Royaume-Uni, tout comme l’Espagne et l’Allemagne affiche des résultats assez surprenants avec moins de 50 % d’opinions négatives envers l’UE.
Parmi les peuples sujets au sondage, il y a quand même ceux qui ont des opinions favorables vis-à-vis de l’Union, dont les Polonais.
Résultats presque identiques
Selon les résultats de l’enquête, les opinions favorables dépassent très légèrement de 4 % celles défavorables. Bien qu’une petite différence soit constatée, les résultats restent inquiétants. A titre de rappel, en 2013-2014, une hausse plus que satisfaisante a été remarquée. Toutefois, après cette période, les opinions favorables ont une tendance baissière. Les graphiques montrent qu’en France, les opinions favorables ne cessent pas de baisser en une douzaine d’années de 69 % à 38 %. Quant aux Allemands, elles ont connu une légère baisse de 58 % à 50 %.
Les raisons de l’euroscepticisme en France
Si les Français sont de plus en plus sévères sur leurs opinions envers l’Union, ce n’est pas sans raison. Ils constatent certainement un recul de compétences pour l’UE. Plus de 70 % des britanniques et grecs sondés veulent qu’une partie des pouvoirs de l’Union appartienne aux nations. Tandis qu’en France, seuls 39 % misent sur cette option. Les enquêtés sont plus stricts en matière de la politique économique de l’Union européenne. Seuls deux pays dont l’Allemagne et la Pologne se montrent satisfaits de cette politique. En ce qui concerne la gestion du problème des réfugiés, les critiques sont loin d’être rares.
Il est certain que la sortie du Royaume-Uni est un des principaux phénomènes marquant l’histoire de l’Union. Elle ne fait qu’aggraver sa situation, même si elle est votée par tous les pays membres. La plupart des sondés considèrent le Brexit comme une mauvaise nouvelle pour l’UE.