L’Union Européenne face aux mutilations génitales féminines

Le 10 février, 2017 dans la catégorie: Actualité, Union Européenne 

mutilations-genitales-feminines-stop-UEL’Union Européenne, représentée par la vice-présidente de la Commission, Federica Mogherini, la commissaire pour la justice, Mme Vĕra Jourová et le commissaire pour le développement Neven Mimica, se montre stricte face aux mutilations génitales féminines. Elle veut l’éradication totale de cette pratique.

À travers le monde entier, les mutilations génitales féminines ont fait de nombreuses victimes. Selon les chiffres, près de 200 millions de femmes et de filles ont été sujettes à cette pratique. Environ trois millions de filles risquent d’y être soumises, chaque année. Or, c’est une mauvaise pratique qui ne consiste qu’à violer les droits humains. Elle touche, bien évidemment, la dignité de ses victimes.

Selon les représentants de l’Union Européenne, l’année 2017 sera consacrée entièrement à la préservation des droits des femmes et à l’éradication de toutes formes de violences à leur égard, dont les mutilations génitales.  L’Union se consacrera à tout prix à la protection des femmes et des filles en Europe tout en leur mettant à l’abri des malaises et douleurs à la suite de cette pratique.

Mais cet objectif ne serait pas atteint sans l’intervention massive des hommes-clés, notamment les juges, les forces de l’ordre, les médecins, les infirmières ainsi que les enseignants. Pour que ces professionnels arrivent à bien réaliser leurs missions respectives dans le cadre de l’identification des sujets féminins susceptibles d’être soumis à cette pratique, une plateforme spéciale leur est accessible au niveau de l’UE.

L’Union Européenne ambitionne également à assurer la protection des migrantes tout en leur proposant un accès facile aux soins et à une assistance juridique. Les demandeuses d’asile ayant été sujettes à des violences, quant à elles, bénéficieront des services répondant à leurs besoins particuliers. Il faut noter que les mutilations génitales féminines sont parmi les actes congédiées au sein des États membres de l’Union Européenne. Elle invite, de ce fait, les autres pays à considérer cette pratique comme un délit, sans omettre des mesures juridiques adéquates.

Certains pays africains, comme la Gambie et le Nigeria, ont déjà misé sur une loi relative à la pénalisation de cette pratique, dès que le programme UE-ONU lié à ce problème a vu le jour. Jusqu’à présent, 2 000 communautés décident de mettre fin à cette pratique et plus de 530 000 filles bénéficient des aides médicales ou préventives relatives aux mutilations génitales féminines. L’UE compte encore poursuivre les mêmes efforts pour inviter d’autres pays à suivre le même exemple pour le bien des femmes et des filles susceptibles de subir cette pratique.

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