L’Union Européenne interrompt l’accord qui simplifie la délivrance de visas pour les Russes.
Même si la plupart des pays membres ont réclamé l’interdiction de visa aux Russes, les ministres d’affaires étrangères de l’Union Européenne n’ont pas encore pris une décision ferme, ils ont juste décidé de raidir l’obtention du visa.
Le mercredi 31 août, les ministres des affaires étrangères de l’Union Européenne ont interrompu l’accord qui adoucit le régime des visas avec la Russie. Ils ne l’ont pas interdit, même si la plupart des pays membres ont demandé la privation de visa plus large.
Josep Borrell, le chef de la diplomatie de l’Union Européenne, a informé que tous les ministres qui ont assisté à la réunion à Prague avaient conscient que tôt ou tard les liens avec Moscou doivent subir un changement et l’entente signée en 2007 devait être interrompue.
En sortant de cette assemblée imprévue qui a lieu au Centre des congrès de Prague, Josep Borell a annoncé que grâce à cette interruption, l’acquisition de visas pour les ressortissants russes sera compliquée avec un délai d’attente très longue. Ainsi, la délivrance de nouveaux visas par les pays membres de l’Union Européenne sera limitée.
Les membres de l’Est ont cessé de réclamer les dispositions rigoureuses, il a annoncé que les pays limitrophes de la Russie peuvent évaluer à l’échelle nationale, afin de réduire l’accès dans l’Union Européenne.
Le chef de la diplomatie européenne a expliqué que les dispositions prises devraient correspondre aux normes de l’espace Schengen, tout en accentuant qu’il est primordial que les membres de la société russe puissent se déplacer dans le pays membre de l’UE.
La Pologne et les trois États baltes dont Estonie, Lettonie et Lituanie avaient annoncé, avant le début de la réunion qu’ils prévoyaient de refuser les ressortissants russes, si tous les États membres ne voulaient pas le faire. Ces 4 pays avaient annoncé dans une annonce commune que la décision de suspendre l’accord est une 1re étape indispensable. Ils ont ajouté aussi qu’il faut absolument restreindre la délivrance de visas, et ce, d’une façon stricte pour diminuer l’entrée des Russes dans l’Union Européenne et l’espace Schengen.
Ces quatre pays ont également affirmé que cette mesure devrait inclure des exceptions, aussi bien pour les insoumis que pour les incidents humanitaires. D’après leur déclaration, en attendant que de telles mesures soient installées au sein de l’UE, ils continueront de prévoir l’insertion des mesures provisoires d’interdiction de visa à l’échelle nationale ou de limitation du passage des frontières pour les Russes qui disposent de visa européen.