L’Union Européenne s’intéresse à l’encadrement de l’utilisation de l’intelligence artificielle
La Commission européenne souhaite désormais intervenir dans l’encadrement de l’usage de l’intelligence artificielle. En effet, elle souhaite mettre en place des règles strictes en vue d’une régulation de ce secteur. Elle a pris cette initiative, suite aux affres du futur de l’IA.
Une liste des règles éthiques
La Commission européenne a affaire à des soucis sur l’essor de l’intelligence artificielle. Ainsi, le 8 avril dernier, Bruxelles a mis l’accent sur des règles à respecter à la lettre dans le domaine stratégique, selon l’AFP.
Cette liste a pu voir le jour suite à l’initiative d’une équipe d’experts indépendants. Elle est, sans aucun doute, le fruit de l’intention de Bruxelles à miser sur une stratégie efficace pour veiller à ce que l’Europe s’affiche à la tête de liste en matière de l’intelligence artificielle, en avril 2018.
Les professionnels du secteur veulent que l’être humain doive rester au centre des technologies. L’IA ne doit donc pas réduire ou limiter ses compétences. Bien au contraire, il n’y a rien d’idéal que de procéder à la préservation des droits fondamentaux.
Il est aussi hors de question que ces technologies présentent des impacts négatifs sur l’environnement et le bien-être de l’humanité. Ce secteur doit ainsi chasser toutes formes de discriminations et prêter plus d’importance à la diversité. Les citoyens peuvent alors contrôler à leur guise leurs données.
Sujet qui sera présenté à d’autres pays non-membres
La Commission européenne a déjà entamé une toute première étape en juin avec la participation massive des acteurs de l’industrie et de la recherche ainsi que des pouvoirs publics. Elle sera comblée par une évaluation en 2020.
Elle veut à tout prix capter l’attention du reste du monde, notamment les partenaires partageant ce même point de vue, pour ne citer que le Japon, le Canada et le Singapour. Les règles éthiques de l’Intelligence artificielle ne doivent pas être prises à la légère, selon Andrus Ansip, vice-président de la Commission.
Bruxelles ne souhaite pas se limiter à la mise en place des règles. Il s’intéresse aussi à l’amélioration de l’investissement dans le secteur, et cela, par la participation des États membres et le secteur privé. Ces derniers doivent, en effet, investir environ 20 milliards d’euros dans la recherche à l’horizon 2020. Le but reste d’être à la hauteur des États-Unis et la Chine qui souhaitent consacrer une somme de 22 milliards de dollars à l’intelligence artificielle.
À noter que cet argent doit ouvrir vers l’essor de l’IA dans certains secteurs importants, notamment la santé et les transports.