L’Union Européenne veut bloquer des produits chinois
Successivement, des enquêtes pour limiter les importations des véhicules électriques, d’éoliennes et d’acier chinois ont été lancées au niveau de l’UE. Ce dernier se plie de plus en plus sur les États-Unis, notamment la protection des technologies critiques.
Depuis que Donald Trump et Joe Biden, dirigent les États-Unis, ce pays aspire le protectionnisme. Ça fait un mois que l’UE a décidé de restreindre les produits chinois qui n’ont pas la qualité nécessaire et qui ne peuvent pas rivaliser avec les autres productions.
Le 13 septembre dernier, l’UE a lancé une enquête pour connaître les subventions que le gouvernement chinois accorde à ses producteurs de véhicules électriques. En ce moment, un impôt de 10% s’impose sur les véhicules fabriqués en Chine, « made in China » en Europe. Cette procédure va durer jusqu’à un an et un mois, ce qui va sûrement progresser ce droit de douane, selon les résultats des enquêtes, touchant les transferts directs de fonds, les recettes publiques abandonnées, la fourniture par les pouvoirs publics de biens ou de services, etc. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déjà affirmé que les véhicules électriques chinois étaient bon marché, grâce à des subventions publiques massives.
Toutefois, ce ne sont pas seulement les voitures électriques qui sont touchées, l’acier et l’éolien sont également concernés. L’Union Européenne prévoit de réaliser une enquête, concernant les conditions de production en Chine dans ces deux secteurs. La pression touche aussi les producteurs locaux, dans le domaine de l’éolien, surtout de leur association « France Renouvelables ». Elle regrette sur le fait que les choix des opérateurs qui réalisent les nouveaux parcs éoliens reposent sur le tarif de la sortie d’électricité. La législation actuelle ne s’appuie pas sur la qualité, mais privilégie les turbiniers asiatiques, particulièrement le chinois. Les producteurs européens d’éoliennes pointent de doigts sur le manque de corrélation. En fait, ils ne peuvent pas emménager en Chine. Or la plupart des installations se retrouvent dans ce pays.
Concernant le secteur de l’acier, l’enquête n’est pas encore certaine. L’Europe n’a pas soutenu l’un ou l’autre, et a préféré se tourner vers la volonté américaine. Washington impose une condition pour un accord entre l’Union et les États-Unis sur l’acier et l’aluminium. Dans le cas contraire, ce pays menace de préserver les droits de douane soumis aux Européens par Donald Trump.
L’Union Européenne devient de plus en plus fragile, grâce à la guerre en Ukraine et l’inflation. Pour cela, l’UE dépend des États-Unis. Le 3 octobre dernier, Bruxelles a publié une recommandation de Washington, pour protéger quatre de ses technologies « critiques » face à la Chine, à savoir l’informatique quantique, les semi-conducteurs avancés, les biotechnologies et l’intelligence artificielle.