Malte, petit pays jouant un rôle majeur sur le Brexit
Tout en étant à la tête du conseil de l’UE, Malte est un petit pays à grande ambition. Il souhaite commencer par se consacrer entièrement à un sujet assez délicat : l’évolution du dossier migratoire. Ce pays qui se trouve tout près de Royaume-Uni se chargera d’une mission importante en matière du Brexit.
La République de Malte vient juste de décrocher les rênes du Conseil de l’UE, malgré sa petite superficie environnant les 300 km² et ses 450 000 habitants. S’il a pu gagner cette place c’est surtout grâce à la présidence à tour de rôle tous les trois mois. Cette décision ne déplaira pas, bien évidemment, aux grands pays du continent.
Mieux comprendre la gestion migratoire
Les désaccords sont plus que faciles à cerner. L’île de la Méditerranée souhaite se consacrer entièrement sur l’analyse du dossier concernant la gestion migratoire. Selon une source du Conseil Européen, des avancées intéressantes sont tant attendues en ce qui concerne la répartition des demandeurs d’asile au sein de l’Union Européenne.
À titre de rappel, en novembre 2015, un sommet Européen a déjà eu lieu dans la capitale de Malte, à La Valette. Il a été basé particulièrement sur l’analyse plus profonde des principales causes de la migration. Ainsi, le renforcement de la coopération avec les pays d’origine a eu lieu en Afrique. Le but étant de trouver une solution facilitant les retours et freinant les nouveaux projets de migration. Toutefois, les mesures concernant la protection des demandeurs d’asile ne sont pas encore prises. Selon Miriam Dalli, députée européenne de Malte, un système basé principalement sur la solidarité et sur la dignité s’impose en matière de recherche d’une solution adéquate pour les cas des réfugiés.
Les réunions qui auront lieu à La Valette
À partir du 3 février, une première rencontre sera organisée à La Valette, sans la participation de Theresa May, première ministre. De nombreuses autres réunions s’effectueront encore à Bruxelles d’ici quelques mois, notamment en mars et juin.
Dans le cadre d’une officialisation de l’absence complète de lien entre l’Union Européenne et le Royaume-Uni, Londres est sur le point de valider l’article 50 du traité de Lisbonne. À noter que Malte est un des pays anglophones non loin des Britanniques qui s’apprête à trouver tous les moyens lui permettant de rendre les négociations plus faciles. Selon Alfred Sant, député européen, l’essentiel est de veiller à la clarté des lignes de communication tout en misant sur le maintien de bonne foi.