Opération navale pour éviter les passeurs, en Méditerranée
Les ministres des Affaires étrangères de l’Union Européenne réagissent pour lutter contre les passeurs. Pour cela, ils ont pris l’initiative de lancer une mission maritime dans l’objectif d’éviter l’immigration clandestine.
Quel plan ?
L’Union Européenne, dans son projet de lutte contre les passeurs, ambitionne à mettre en place une méthode efficace évitant le trafic de migrants dans la Méditerranée. Dans quelques jours, les personnels chargés du contrôle seront à bord des navires, des dispositifs sous-marins, des drones européens ainsi que d’avions patrouilleurs pour assurer leur mission qui est de résister à l’immigration clandestine. Cette initiative de ne laisser aucune piste aux passeurs à travers la mer Méditerranée a été prise par les chefs de la diplomatie de l’UE lors de l’ouverture de la réunion organisée à Luxembourg.
Si cette opération axée sur la surveillance de près des tentatives d’immigration clandestine a été lancée, c’est surtout dans le but de lutter contre les embarcations utilisées à l’initiative des trafiquants. Les personnels chargés de la surveillance de ces immigrations réagissent positivement, une fois ces embarcations s’apprêtent à quitter les côtes de la Libye.
Pour assurer leur mission, les futurs patrouilleurs viseront a priori les « bateaux mères ». Ces types de bateaux sont généralement à l’origine du développement de l’immigration clandestine, sachant qu’ils tirent à travers la haute mer des radeaux transportant des migrants. Toutefois, le Conseil de sécurité n’a pas encore autorisé l’intervention de la force dans les eaux territoriales de Libye, ce qui donne lieu à l’absence d’une action décisive, jusqu’ici.
Pourquoi une telle décision ?
La décision de lutter contre l’immigration clandestine n’est, bien évidemment, pas prise par pur hasard. Elle a vu le jour suite à la mort de nombreux migrants. D’après une source européenne, l’action consistera à rester à l’écoute et de procéder à l’analyse des comportements des trafiquants par le biais de l’utilisation d’avions patrouilleurs maritimes, des navires militaires et de drones. Cette mission a été définie 2 mois suivant la mort de 900 migrants en Méditerranée, suite à un naufrage d’un bateau transportant des migrants en mer libyenne, selon Federica Mogherini, chef de la diplomatie européenne.
Une décision européenne est donc la bienvenue face à cette guerre maritime qui ne cesse pas de voir le jour ces dernières années. Mogherini s’est même montrée agréablement surprise de la réactivité de l’Union Européenne dans le cadre de lutte contre les dégâts dus à la migration clandestine en Méditerranée.