Pêche : A la suite d’une négociation de 4 ans, un accord définitif avec l’UE, or Madagascar reste insatisfait.
Madagascar et l’Union Européenne s’arrangent sur une nouvelle adhésion de pêche au thon. Le vendredi dernier, les deux parties ont réussi à trouver un accord, suite à des terribles négociations pendant quatre années. Comparés à l’ancien feu vert en 2014, deux changements s’opèrent, et ce, de diminuer le nombre de bateaux européens autorisés à la pêche dans les eaux territoriales malgaches et d’accroître le prix à la tonne. Ils ont trouvé des compromis, pourtant, la partie malgache révèle son insatisfaction.
Concernant la partie européenne, Emmanuel Berck, le négociateur de l’Union Européenne, a déclaré que les 27 se réjouissent de l’accord gagnant-gagnant, trouvé après plusieurs années de désaccords. Il a ajouté que cette nouvelle convention a été adaptée à la taille des ressources. L’UE est préoccupée de la conservation des thons dans la région, ce qui la pousse a ajusté les quantités de capture, 14 000 tonnes chaque année, elle a également diminué l’effectif de bateaux de pêche, 65 navires au lieu de 94. Emmanuel Berck a aussi ajouté que l’Union Européenne restait très attentive sur ce point de vue, et a décidé d’accroître ses contributions financières et les redevances des armateurs à l’intention de Madagascar.
Ce nouveau protocole inclut une contribution particulière dédiée à la protection de l’environnement et des espèces, les fréteurs prennent en charge le versement. Le gouvernement malgache doit employer les argents recueillis pour établir des projets à destination de la protection des écosystèmes marins. Le représentant de l’Europe des 27 a conclu que l’Union Européenne et Madagascar ont fait des compromis pour trouver le terrain d’entente qui satisfait les deux parties.
Concernant la partie malgache, le ministre des Pêches et de l’Économie bleue, Paubert Tsimanaoraty a témoigné son insatisfaction. Il a annoncé que le résultat ne correspond pas à ce que le pays a espéré. Il a ajouté que le prix de la tonne avec Japan Tuna atteint 396 euros, alors qu’avec l’UE, le prix est seulement 230 euros.
Le ministre a montré son regret sur certains points de la réforme établie dans le secteur de la pêche malgache, mais que l’Union Européenne ne les a pris en considération. Il a même affirmé qu’en 2021, les deux parties ont reconsidéré les redevances pour les armateurs, en compagnie d’un tarif unique pour tous. Néanmoins, l’UE l’a refusé, pour dire, qu’elle dispose ses propres critères appliqués à tous les pays qu’elle contractualise.
S’il n’y a pas d’autres changements, l’accord deviendra valable en mois de juillet prochain et autorisera au gouvernement malgache de recevoir environ 13 millions d’euros sur 4 ans. Le ministre a aussi indiqué que d’autres accords de pêches sont en cours de négociation, avec les nations asiatiques et des opérateurs privés en Europe.