Quand l’Union Européenne intervient sur le secteur santé
L’Union Européenne s’intéresse aux secteurs classés prioritaires pour la santé des Européennes et apporte son soutien. Il appartient donc à chaque pays de maintenir sa politique sanitaire pour combattre les maladies graves et sources de dépendance, notamment les pathologies chroniques, le tabac, les épidémies et le cancer.
Encouragement des États-membres
L’UE souhaite la participation massive des pays membres, en vue d’une amélioration des soins proposés surtout aux régions frontalières. Le principal objectif étant de mener à bout le combat contre les épidémies ainsi que les grandes pathologies. D’ailleurs, un réseau consacré à la surveillance et au suivi des maladies transmissibles a été mis en place en 2011 et à l’initiative de l’Union, afin de veiller à la prévention des épidémies.
Face aux séquelles des éventuelles crises, notamment celles de la grippe A H1N1 de 2009 ou encore celles d’Ebola de 2014-2015, elle souhaite renforcer le combat. Un accord sur l’achat groupé de vaccins a été accordé par les pays membres, en 2016. L’Union Européenne, quant à elle, mise sur le corps médical dont le rôle consiste à répondre le plus tôt possible aux éventuelles situations d’urgence, en Europe ou ailleurs.
À titre de rappel, en mars 2016, la Commission européenne a investi 10 millions d’euros pour encourager la recherche sur le virus Zika, afin de soutenir les pays tiers. Cette maladie frappait l’Amérique latine. L’Union Européenne accompagne également le Fonds mondial de lutte contre le sida ainsi que d’autres organismes combattant contre la propagation du virus responsable de cette maladie.
Vers une lutte contre les maladies non transmissibles
L’Union se consacre également à la lutte contre les pathologies non transmissibles, comme le cancer. Un EPAAC ou partenariat européen pour la lutte contre le cancer a même été entamé en 2009. En 2014, CanCon, une action fondée sur le même principe a donné des recommandations aux États-membres. L’Union Européenne prête plus d’attention à la prévention et à la recherche, dans le cadre de la réalisation de l’objectif de réduire jusqu’à 15% le nombre de cancers de 2014 à 2020.
En ce qui concerne l’alcool, 120 000 personnes sont mortes chaque année. L’UE a alors créé des comités et forums, afin de favoriser les échanges sur les bonnes pratiques. Le tabagisme fait aussi partie des principales causes de mortalité au sein de l’Union Européenne. La Commission européenne a donc organisé des campagnes qui s’adressent aux jeunes dans le but de les aider dans la lutte contre la dépendance au tabac.