Suite aux problèmes et aux désaccords sur l’accueil du navire « Ocean-Viking », 4 pays de l’Union Européenne accusent le système déséquilibré

Le 18 novembre, 2022 dans la catégorie: France, Union Européenne 

union-européenneQuatre pays de l’UE dont l’Italie, Chypre, Malte et la Grèce conjurent la Commission pour entretenir une discussion urgente et indispensable, afin de bien organiser les opérations humanitaires en Méditerranée.

Après des désaccords, concernant la réception de l’Ocean-Viking qui a déclenché des réactions violentes aux relations diplomatiques entre la France et l’Italie, 4 pays méditerranéens (Italie, Chypre, Malte, Grèce) ont accusé le système de contrôle des flux de migrants dans l’Union Européenne, samedi 12 novembre dans un communiqué.

D’après ces quatre pays, ce système alourdit de façon inéquitable, le poids inassimilable dans le contrôle des flux de migrants en Méditerranée. À travers une déclaration commune, approuvé par les ministres de l’Intérieur de ces 4 pays, ces derniers réclament l’intervention de la Commission européenne pour faire de nouveaux échanges au niveau européen.

Les ministres d’intérieur de ces 4 pays ont évoqué qu’au mois de juin, l’UE a pris un engagement au Luxembourg en instaurant un mécanisme volontaire de solidarité, un dispositif qui aurait dû réussir à relocaliser les 10 000 personnes dès leur 1re entrée, mais non pas la 1re année dans d’autres pays. Ils ont témoigné leur regret en déclarant que le résultat est insatisfaisant.

D’après eux, le système est lent. Ils ont dénoncé les ONG humanitaires en indiquant que les opérations des navires privés ne dépendent pas aux autorités d’État.

Les 4 pays réclament que le pavillon qui accueille un navire humanitaire dans chaque pays ait soumis à la juridiction et le contrôle. En attendant un nouvel accord performant, équitable et durable, concernant le contrôle des migrants, les 4 ministres exigent un échange urgent et indispensable pour mieux organiser les opérations en Méditerranée. Les navires ONG doivent assumer leurs responsabilités, selon leurs obligations internationales, afin que les États puissent leur accorder le pavillon.

L’Ocean-Viking s’est retiré du port de Toulon, et s’est installé temporairement dans le port de la Seyne-sur-Mer (Var), d’après l’Agence France-Presse la préfecture du département et l’ONG. Une escale technique va le retenir pendant des jours en France, ensuite, il reprendra le large de la Libye.

Les 189 migrants parmi les 234 à bord, dont 24 femmes et 13 mineurs ont été installés dans un centre de vacances de la presqu’île de Giens, situé à 20 km de Toulon, rénovés en zone d’attente internationale. Les 44 mineurs qui se sont enfermés à bord ont été occupés par les services sociaux et hébergés à l’extérieur du centre de Giens.

En fait, la zone d’attente internationale est dédiée aux migrants qui ne sont pas considérés comme étant en France. Les migrants ne peuvent pas sortir de cette zone qu’après une 1re évaluation de leur demande d’asile. La préfecture a déclaré que chaque migrant veut réaliser cette demande. Les entretiens ont commencé ce samedi, avec la présence d’une dizaine d’agents Ofpra (office français de protection des réfugiés et apatrides).

Commentaires pour "Suite aux problèmes et aux désaccords sur l’accueil du navire « Ocean-Viking », 4 pays de l’Union Européenne accusent le système déséquilibré"

Les commentaires sont fermés.