Un Conseil européen sous tension se tient, de nouvelles condamnations imminentes contre la Russie
Le lundi 30 mai, un Conseil européen sous tension inhabituelle a eu lieu. Le principal débat se concentre sur l’aide d’urgence à l’Ukraine et la restauration de ce pays, après la guerre, sans oublier de remettre en question les forces de défense de l’UE et la sécurité alimentaire. Le président français Emmanuel Macron était parti à Bruxelles dans l’après-midi du 30 mai.
Vers le soutien de l’Ukraine
Valérie Gas, responsable du service politique de RFI a déclaré que l’UE a décidé de soutenir entièrement l’Ukraine. Leur aide est très vaste et n’a pas de limites. L’Union Européenne va intervenir sur l’aide d’urgence, mais également jusqu’à la reconstruction du pays, et ce, durant une durée indéterminée.
Cette assemblée inhabituelle va autoriser tous les dirigeants des pays membres, d’échanger des points de vue, particulièrement sur la proposition de comité d’attribuer une somme de 9 milliards d’euros à l’Ukraine. Ce n’est pas un don, mais c’est plutôt un prêt. Mais il faut tout de même attaquer les sujets sensibles, tels que la dépendance aux énergies fossiles de la Russie, la sécurité alimentaire qui est fortement menacée par la cessation des exportations de blé, sans oublier de souligner la restitution des stocks d’armement européens. À ce propos, Emmanuel Macron et ses entourages sont enchantés que les idées couvertes par la France se développent, particulièrement sur la combinaison des achats.
Une décision imprécise
La France garantit la présidence du Conseil de l’UE, et ce, jusqu’en mois de juin. Emmanuel Macron, quant à lui, n’a plus beaucoup de temps devant lui pour donner des explications claires à ses partenaires. En fait, il a laissé une forte impression, depuis sa réélection, vu qu’il a proposé à Strasbourg ce 9 mai, la construction d’une communauté politique européenne accessible à l’Ukraine. Il s’avère que c’était encore une décision imprécise.
La Hongrie n’est pas encore d’accord sur l’acceptation du 6e paquet de condamnations contre la Russie. Viktor Orban a envoyé une lettre au président du conseil, la semaine dernière à Budapest, en affirmant que tant que toutes les questions sensibles ne sont pas résolues et que les négociations n’auront pas accompli, il refuse les sanctions contre la Russie.
Ce lundi, le chef de diplomatie Josep Borrell a estimé qu’une négociation à 27 aura lieu. Il a expliqué son point de vue, il faut contraindre la Russie, sinon, la guerre ne va jamais s’arrêter, mais il faut également tout de même soutenir l’Ukraine, tout au long de la guerre.
Lors de ce sommet, tous les participants ont le droit d’exprimer leur point de vue, concernant la guerre en Ukraine. Le 6e paquet de condamnations sera prévu en mois de juin, selon le Conseil européen.