Union Européenne : le rude combat contre les discours méchants sur la toile
La Commission Européenne, consciente des mauvaises côtés des discours méchants et illégaux sur la toile, a pris l’initiative, il y a déjà une année, de proposer un code de conduite. Ledit code se composait des engagements pris à l’initiative des réseaux sociaux, sites et moteurs de recherche, dont Facebook, Twitter, Microsoft et Youtube et concerne l’interdiction de la diffusion de ces contenus à travers les pays européens. Selon les résultats de l’étude réalisée par divers ONG et organismes publics au sein de plus d’une vingtaine d’Etats membre, les entreprises avancent très bien dans le respect des engagements.
Un effort fructueux
Selon le vice-président de la Commission Européenne, Andrus Ansip, la participation massive du secteur privé et celle de la société civile dans la lutte contre les discours méchants est fructueuse. Il ne reste plus qu’à mettre en place un planning efficace des initiatives ainsi que des forums à travers des plateformes sur la toile. Il ne faut pas non plus négliger la clarification des processus de signalement afin de mener à bien la lutte contre ces contenus illégaux, sans toucher, bien sûr, à la liberté d’expression.
Des résultats encourageants
La deuxième étude du code de conduite montre, selon Vĕra Jourová, chargée de la justice, des consommateurs et de l’égalité des genres, est prometteuse. Actuellement, les discours haineux sont jusqu’à 50 % moins nombreux, par rapport aux résultats de l’évaluation d’il y a 6 mois. Les entreprises suivent, de ce fait, la bonne direction qui mène vers la réussite de la lutte contre les discours haineux illégaux. Toutefois, elles ont encore une grande responsabilité afin de bien respecter tous leurs engagements. Selon la Commissaire européenne de la justice, dans l’idéal, les entreprises des technologies de l’information donneront des détails sur la suite des cas de discours méchants signalés.
Afin qu’Internet ne soit pas le rendez-vous des discours méchants
L’union européenne se base sur le respect de la dignité humaine. Les Etats-membres n’aiment pas du tout le fait qu’Internet se transforme en un réel « espace » où les discours haineux gagnent de l’ampleur. Ces discours méchants sont souvent à l’origine des disputes et de la violence qui nuisent à la paix au sein de l’Union européenne.
Les entreprises signataires du code de conduite s’engagent à bien examiner les discours méchants immédiatement (à moins de 24 heures). Elles ne doivent pas s’attarder à les supprimer ou à bloquer l’accès, si besoin est. Le code met aussi l’accent sur l’importance de la poursuite des discussions dans le but de faire régner la transparence.