Ursula Von der Leyen a exposé son rapport annuel sur l’Union Européenne
C’est devenu une tradition depuis 2010. Les présidents de la Commission Européenne exposent le bilan de leurs travaux et présentent leurs projets tous les mois de septembre. Ursula Von der Leyen, la présidente en exercice, a effectué le sien le 16 septembre 2020.
Vers une Union Européenne avec une gestion plus fiable de la santé
Ursula Von der Leyen a commencé son discours par le bilan de la gestion de la pandémie du Covid- 19. Un choix justifié par l’ampleur et l’importance des effets économique, politique et humaines de cette crise sanitaire.
Beaucoup de critiques ont été émises par différents pays membres à cause de la passivité de l’union au début de cette crise. Malgré cela, la présidente a soutenu la Commission Européenne dans son élocution. En effet, elle a fait l’éloge des actions coordonnées des pays membres pendant cette période.
Elle a aussi affirmé que les pays se sont entraidés : des envois de masques, les soutiens pour les personnels médicaux et paramédicaux. Mais elle n’a pas manqué de remarquer que cette pandémie a mis à rude épreuve le système européen et le modèle capitaliste.
Un discours sur le Green Deal
La Commission Européenne a encore renforcé les objectifs du Green Deal. Au début l’Union Européenne avait pour objectif de réduire de 40% les émissions de gaz à effet de serre en 2030. Dorénavant, elle vise une baisse de 55% pour la même année. Un des moyens pour atteindre ce but est d’accorder une place importante à l’utilisation de l’énergie renouvelable.
37% du plan de relance de 750 milliards d’euros seront consacrés à la mise en œuvre de ce Green Deal. Rappelons que ce plan de relance a été négocié pendant le sommet exceptionnel de négociations au Conseil Européen. La totalité de cette somme sera financée par des obligations vertes.
De mesures strictes seront prises contre le racisme et la haine
À la fin de son discours, la présidente a exposé le plan d’action proposé par la commission afin de lutter contre le racisme et la haine. En premier lieu, il y aura une révision des lois contre le racisme et la haine. En second lieu, un coordinateur de lutte contre le racisme va être désigné. Il exercera ses fonctions en se rapprochant des citoyens, des communautés et des institutions de toutes sortes.
L’Union Européenne bannit les zones anti-LGBTQI. Elle va mettre en œuvre des dispositions et des interventions pour garantir les droits des communautés LGBTQI. Ainsi six villes polonaises vont être sanctionnées pour attitude anti-LGBTQI. Elles ont été dispensées de leurs subventions.